dimanche 9 septembre 2012

La chasse aux sorcières...les tortures infligées.

Tout le monde, ou presque, a déjà entendu parler de la Chasse aux sorcières ayant eu lieu entre le 14e et 17e siècle. Il est dit que durant cette période, un demi-million (environ) de gens (dont 80% de femmes) ont été brûlés sur accusation de sorcellerie. Je ne rentrerai pas dans les détails historique de cette période car ce ne serait répéter que ce que plusieurs autres ont déjà dit...

Savez-vous ce qui passait lorsqu'une personne était accusée de sorcellerie?

Les tortures infligées pour arracher des ''confessions'' aux prétendues sorcières étaient horribles...Dès que l'accusation de ''sorcière'' était proférée, les gens accusés n'avaient AUCUNE chance de sauver leurs vies.

La seule question était de savoir combien de temps dureraient ses tortures, combien d'autres femmes seraient compromises et si la prétendue sorcière serait magnanimement étranglée avant d'être brûlée.

A quoi pouvait s'attendre une sorcière après avoir été accusée? À des épreuves comme celle de la ''nage'', le pesage, le piquage...Ou pire encore, l'estrapade, la Vierge Noire, les brodequins...

Dans la nage, on ligotait les mains et les pieds de l'accusée, puis on jetait son corps dans l'eau. Si elle coulait, elle était présumée innocente; si elle flottait, elle était l'enfant du démon (l'eau bénite l'avait rejetée).

Le pesage consistait à peser la sorcière en utilisant comme poids une bible ou d'autres objets, si elle était plus lourde ou plus légère, elle était déclarée coupable. Dans le 1er cas un esprit chthonien la possédait, et dans le 2éme, il s'agissait d'un esprit du feu.

Le piquage constituait à rechercher sur le corps de l'accusée les endroits nommés ''marques du diable'' et par conséquent insensible à la douleur et de la piquer avec des aiguilles. Certains inquisiteurs, désireux de trouver des victimes à tout prix, se servaient souvent d'aiguillons rétractables: quand on pressait sur la pointe, la lame glissait dans le manche et l'absence de réaction de la sorcière devenait la ''preuve'' de sa culpabilité.

L'estrapade consistait à nouer les bras de la victime derrière son dos, suspendre des poids à ses pieds, puis la hisser brutalement en l'air plusieurs fois de suite, jusqu'à ce qu'elle avoue ou meure.

Dans les poucettes, on enfonçait des pointes sous les ongles de la victime.

Quand à la Vierge Noire (invention des chasseurs de sorcières allemands), c'était une sorte de sarcophage monté sur charnières, hérissé de pointes qui perçaient la sorcière sans la tuer quand on le fermait sur elle.

C'est en vivant les pires tortures possibles que les gens ''avouaient'' être des sorcières. Dans ces conditions pareilles, on ne sétonne pas... Ces totures furent perpétrées par des hommes qui se considéraient comme les seuls authentiques représentants de Dieu, pourtant le Diable lui-même aurait bien du mal à égaler leur férocité...

1 commentaire:

Anonyme a dit...

My god... les humains peuvent etre tellement cruels envers ce qu'ils ne connaissent pas! Quel gaspillage de connaissances :((